Benoit Feron


Benoît Feron est un photographe belge résidant à Bruxelles.

Son travail est nourri par un amour profond du voyage et de l’exploration de la planète, de ses peuples et de ses merveilles. Avec un intérêt tout particulier pour la Corne de l’Afrique, ses lumières saisissantes et sa nature infinie mais avant tout la grande diversité et l’infinie beauté de ses peuples, dont il a saisi quantité de portraits mais aussi des peaux, du body painting, des scarifications ou des ornements. Cette passion est immortalisée dans son livre « Portraits du Rift ».

L’attrait pour cette région l’a conduit à entreprendre un vaste projet sur la grande Vallée du Rift, berceau de l’humanité. Il y a réalisé d’innombrables images de Djibouti au Nord de la Tanzanie, à travers l’Éthiopie et le Kenya et jusqu’à des contrées parmi les plus reculées de l’Afrique de l’Est. Outre ses peuples, le photographe y a aussi capturé les paysages, les lacs et les volcans, en mettant l’accent sur le graphisme et les abstractions de cette nature impressionnante. 

Le travail de Benoît ne s’arrête pas à la Vallée du Rift mais explore également la diversité de la planète et des peuples à travers le monde. Diversité qu’il aborde d’abord par l’angle du portrait dans le même esprit que pour son travail sur la Vallée du Rift.

Cette soif de diversité l’a amené en Inde parmi les célébrations du Festival Holi et ses multiples couleurs, ainsi que dans des pays sur d’autres continents tels que la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou le Pérou.

Outre le portrait et les corps, Benoît se concentre également sur d’autres thèmes spécifiques comme l’abstraction naturelle dans sa série « Elements, Terra Abstracta ». Cette dernière série l’a amené à photographier la glace en Antarctique, en Arctique, en Patagonie ou en Islande, ainsi que l’incroyable nature du Yellowstone en hiver. Il a également photographié de nombreux lacs et paysages vus du ciel, comme les lacs Natron et Magadi en Tanzanie et au Kenya ou encore le désert d’Atacama au Chili.

Cette approche « esthétique » est critiquée par certains mais, comme le dit le grand photographe Sebastiao Salgado, «les gens sont beaux partout et partout ils veulent être représentés avec dignité».

A travers cette approche esthétique, Benoît Feron tient aussi à sensibiliser les gens à l’extrême diversité des populations. Sur l’identité de nombreux groupes et tribus ainsi que leur formidable créativité. Une vision tellement éloignée du monde globalisé, où l’accent est tourné vers l’Occident. Sa nouvelle exposition ETHNICITY se concentre sur cette diversité.

Ce qui rend l’œuvre de Benoît unique, ce sont la précision de ses cadrages et son attrait pour le piqué et le détail, qu’on retrouve tant dans ses portraits que dans ses images de peaux, de bijoux ou de paysages. Un travail aussi caractérisé par une grande maîtrise de la couleur, même si Benoît ne néglige pas non plus le noir et blanc.

Benoît Feron se soucie profondément de l’avenir des gens, des lieux et de la faune qu’il a photographiés, et il en parle avec passion. Il soutient plusieurs projets humanitaires ou caritatifs, dont En Avant les Enfants et Comequi (en activité au Kivu, au Congo), la Fondation Fournier Majorie, Foetus for life ou l’Association Tchendukua.

Il est l’auteur de plusieurs livres et a été largement exposé en Belgique et en France. Il a organisé en 2014 une grande exposition à Bruxelles, accueillie très positivement par la presse, «Portraits du Rift». En 2007, il remporte le prix de la meilleure photographie délivré à l’occasion de l’exposition l’Art pour l’Accueil à la galerie Xavier Hufkens. En 2014, un jury présidé par le président de Sotheby’s Belgium a décerné à l’artiste le prix de la photographie lors d’une autre exposition collective organisée à Bruxelles par Spot-U-Art.